Spring Break
Puisque notre joli rêve américain va bientôt prendre fin, nous voulions absolument voir le parc du Yellowstone avant de passer à de nouvelles aventures... C’était maintenant ou jamais. Nous nous sommes envolés pour Salt Lake City et avons continué notre périple avec une voiture de location.
Nous avons traversé plusieurs états, pour finalement atteindre le Wyoming.
Idaho? It tastes like home! (home = Pas de Calais... voire meme Nord!) L’Idaho est un état assez dépaysant par rapport à notre Californie d’adoption. Tout y est gris, couleur de boue. Les arbres sont nus au milieu de leurs grandes étendues de terre vides. On se doute cependant que bientôt, des plantules germeront : d’énormes arrosages automatiques sont plantes partout dans les champs (de boue pour l’instant, je le rappelle). On assistera a la naissance de grands disques verts au milieu de terres dessolées...
Et puis en Idaho, la pomme de terre est reine. La devise de l’Etat ? The famous Idaho potatoes. La classe. Chaque plaque d’immatriculation porte ce slogan triomphal et porteur d’espoir. On les a donc goûtées, ces fameuses pommes de terre. Un gout inimitable, quasi pas-de-calaisien... Et puis les filles ont gagne dans un musée des pin’s en forme de pomme de terre, sur lesquels il est écrit Idaho. Je leur en piquerai bien un, juste pour frimer!
Pour parfaire le tout, la misère est palpable plus que dans tous les Etats que nous avons eu la chance de traverser. Les jardins a l’arrière des maisons portent les traces de la vie des occupants successifs de l’habitation : carcasses de voitures rouillées, carcasses encore recouvertes de peinture, barils perces, planches diverses, objets plastique, objets métalliques et que d’autre encore... C’est un peu comme si chacun s’employait à avoir le jardin le plus infâme qui soit.
Je n’ai pas eu le temps de photographier le jardin gagnant, nous allions bien trop vite, presses de rejoindre... l’Utah ! Donc pas grand chose pour l'Idaho : plat, morne, long a traverser. Jolies lumieres cependant et sommets enneiges au loin. Mais on y passe assez rapidement.
L'Utah maintenant. Berceau des mormons... Ils sont partout! Des clochers immacules depassent de tous les quartiers, des tous les hameaux. Ici, on prie dur. Nous avons réussi à ne pas nous convertir. Encore une bonne chose de faite.
Salt Lake city nous a surpris par sa taille. On a vraiment l’impression d’atterrir au milieu d’une petite bourgade de province. On s’y ballade à pied et en fait rapidement le tour, guidés par les sœurs Mormons. Elles jeunes ou moins jeunes et venues des quatre coins du monde. Celle qui nous a accompagnés était tahitienne, plutôt jolie mais assez ignorante même de sa religion... Brigham Young-ci, Brigham Young-ca, et les mouettes providentielles, et la construction de leurs lieux de culte etc etc.
En tous cas, j’étais heureuse de voir des jacinthes, des jonquilles, des pensées, des forsythias et autres arbres en fleur. Trois ans sans printemps, c’est long ! SLC nous a semblé assez pauvre. Une fois passe l’hyper-centre, les maisons sont plutôt vieillottes et mal entretenues. Tout est plein de grisaille. Réalité ? Déformation due a 3 ans en O.C. ?
Superbes paysages sur le Grand Lac Sale...
L’Utah, ce sont aussi les grands parcs. Nous en avions decouvert pas mal deja au mois d'aout. Nous avons revu Zion, mais un autre canyon.
Notre randonnée a ete plutot laborieuse. L’été, elle doit être plutôt facile, mais la, il nous a fallu traverser et retraverser plus de 20 fois le même cours d’eau. Papa castor a bati beaucoup de barrages, mais ils n'ont pas suffi!
On a finalement jete l’éponge, les pieds trempés.
Nous sommes actuellement sur le chemin du retour, perdus dans un hôtel au fin fond du désert.
Barbie et Ken ont pas mal souffert pendant le voyage. Les filles réussiront-elles a leur rendre leur beauté initiale ? Suspens... Je continue les articles une fois rentrée, JC envolé bien loin et les filles reparties à l’ecole !